Allocutions d'ouverture
Dominique Federici a relevé la possibilité de renforcer le dialogue entre acteurs publics, privés et l'Université à travers la Chaire MIT et de créer des opportunités nouvelles de connexion. C'est dans ce cadre, notamment, qu'il sera possible d'initier des projets de recherche-action pour le territoire insulaire.
Jean-Baptiste Calendini a souligné la nécessité de penser autrement en ces temps d'incertitudes, de conduire une recherche qui transcende les disciplines scientifiques. Il a rappelé la posture de la Collectivité de Corse vis-à-vis d'espaces comme la chaire, ce qui a poussé le Conseil Exécutif à en financer la mise en oeuvre : "La Corse aujourd'hui est à la croisée des chemins. Elle a besoin de construire un avenir commun, qui ne peut être fait sur l'exploitation d'un certain nombre de rentes, rentes foncières, touristiques, administratives... On est face à une question lancinante liée à l'assèchement des finances publiques. Il faut innover, changer de méthode, changer de paradigme. Le conseil exécutif est engagé dans cette voie. il faut que la Corse échappe à un certain nombre de mécanismes qui l'amènent vers un avenir plutôt sombre. Sortir de ces mécanismes-là demande du temps, de l'engagement et ça demande de construire des lieux où les acteurs peuvent penser différemment. "
Albert Fusella a rappelé la posture de la Fondation de l'Université, entre monde académique et monde socioprofessionnel. Il a interpellé le public : "Gardons les pieds sur terre, ayons la tête dans les étoiles et osons. Il ne faut pas se donner de limite. Au titre de la jeunesse, n'hésitez pas à oser, entreprendre, transmettre parce que le monde dans lequel on entre est un monde dans lequel il faut pouvoir sortir d'un obscurantisme qui nous est proposé à l'échelle mondiale."